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vendredi 16 décembre 2016

Lyon 4

Seule on aura beau fredonner oublier sous les draps on n’est jamais la seule ce serait un monde entier la seule seulement seule c’est presque rien pas même rien c’est coucher au bord du fossé ce serait facile de rouler s’y rouler dans le fossé seulement se laisser aller mais si on lâche les bords les draps si on ne tient plus la terre si le fossé s’ouvre on a comme dernière lueur un peu d’amour de sel un peu de cul et c’est ça qui s’agrippe aux bords refuse de rouler refuse le fossé on est reparti pour une vie la même mais sous l’œil de la dernière lueur on recommencera une autre fois encore et encore avec l’oubli de crever l’oubli d’être seule malgré l’amour le sel le cul.

Tout ce qu’il voulait c’est poser la main sur le con des filles chacun a sa lueur oui pourquoi pas poser la main sur le con des filles on a beau se dire seule c’est de naissance, quand il est ailleurs ce n’est pas sur mon con qu’il pose la main alors un peu d’amour de sel de cul on n’y croit plus on a beau se dire ça finira tout ça que chacun mette la main là où il veut on finira quand même un par un par rouler dans le fossé plus la peine de s’agripper aux draps plus le temps même plus l’envie de songer sous l’œil des dernières lueurs amour sel cul on sera pris par le fossé chacun son tour à hurler contre tout à vomir les derniers mots qui vous déchirent la peau le ventre la gorge qui respirent par tous les trous du corps ne vous lâchent pas on est seul enseveli sous le fossé le reste d’amour de sel de cul simplement plus assez forts eux non plus pour refuser le fossé se précipitent aussi derrière toi t’auras beau hurler te taire fredonner c’en sera terminé une fois pour toutes et qu’on n’en parle plus.

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